Alors que depuis le début de l’année, les taux d’intérêt sont en hausse pour atteindre actuellement 1,50 % sur 20 ans en moyenne, ils devraient encore augmenter d’ici la fin de l’année 2022 et atteindre les 2 à 3 %. Il y aura une conséquence sur le pouvoir d’achat immobilier des ménages.
La BCE va relever ses taux d’intérêt dès le mois de juillet
Tout d’abord, les taux de crédits immobiliers devraient encore augmenter pour atteindre entre 2 et 3 % sur 20 ans, contre 1,50 % en moyenne actuellement.
Les raisons : la Banque centrale européenne (BCE) va pour limiter l’inflation, remonter ses taux d’intérêt de 0,25 point dès juillet, puis de 0,50 % en septembre. En effet, cela permet de freiner la demande. Ce qui fait baisser les prix.
Conséquence : des taux d’intérêt à 2 ou 3 % prévus en fin d’année
Ensuite, les conséquences de cette politique de la BCE sur les taux de crédit n’auront pas lieu immédiatement, bien qu’elle augmente ses taux dès cet été. Mécaniquement, à cause du taux d’usure. Il s’agit d’un seuil établi par la Banque de France au-delà duquel il est interdit pour une banque de prêter de l’argent.
À la fin de l’année, les taux de crédit pourraient atteindre les 2 ou 3 % sur 20 ans. Par conséquent, on constatera une hausse importante du coût total du crédit par rapport à un crédit au taux actuel de 1,50 %.
Par exemple pour un emprunt de 200 000 € à 1,50 % sur 20 ans, le coût total du crédit s’élève à 31 622 €. À un taux de 2 %, il passe à 42 824 €, soit 11 202 € de plus et à un taux de 3 % à 66 207 €, soit 34 585 € de plus.
Une capacité d’emprunt qui va baisser
Cette hausse des taux va réduire la capacité d’emprunt des ménages. Par exemple, pour emprunter 200 000 € à 1,5 % sur 20 ans, il faut gagner 2 925 € par mois, alors qu’avec un taux d’intérêt à 3 %, il faudra gagner 3 361 € pour absorber la hausse de mensualité. Cela représente donc 436 € de plus par mois, soit 5 232 € de plus par an !
Alors emprunter maintenant ou espérer une baisse des prix ?
En général, quand les taux sont hauts, les prix baissent. Les vendeurs vont assimiler que la capacité d’emprunt des acheteurs potentiels diminue en raison de la hausse des taux. Cela pourrait les inciter à accorder des baisses de prix. Mais il y a toujours une pénurie d’offres de logements dans certaines villes, avec une demande soutenue.
Et comme la remontée des taux va être très progressive et qu’il y aura toujours des transactions, un effondrement des prix ne devrait pas avoir lieu, surtout dans les zones tendues. Le plus important étant de bien choisir son logement et surtout d’obtenir son crédit immobilier.
Suivez-nous sur les réseaux sociaux : https://www.facebook.com/CabinetCIECP/
Vous pouvez prendre contact avec notre expert immobilier à contact@CIECP.com