Le crowdfunding (ou « financement participatif »), est dans l’air du temps et fonctionne bien. Né au début des années 2000, ce mode de financement a démarré pour soutenir des causes qui tenaient à cœur. Les citoyens ont commencé à mettre la main au porte-monnaie pour contribuer collectivement et faire décoller des projets spécifiques (« crowd » signifiant la foule, et « funding », le financement). Mais aujourd’hui, ce mode de financement est devenu une alternative aux modes de financements plus traditionnels et s’étend à toutes sortes d’activités. Le secteur de l’immobilier en fait partie.
Qu’est-ce que le crowdfunding immobilier ?
A la base du crowdfunding, il y a toujours une plateforme, qui met en relation des opérateurs, et des financeurs potentiels. En ce qui concerne le crowdfunding immobilier, la plateforme met en relation des acteurs du marché immobilier. Il peut s’agir de promoteurs, marchand de biens, spécialistes des aménagements fonciers et, des financeurs. Le particulier s’engage sur un financement contributif. Un contrat de créance est établi entre les 2 parties. Le porteur du projet immobilier va émettre un emprunt obligataire auquel souscrit son crowdfunder, qui se transforme en investisseur. Cette méthode de financement s’est professionnalisée. Au-delà de soutenir une cause, le crowdfunder attend désormais un retour sur investissement. Les sites de crowdfunding immobiliers servent depuis quelques années, des rendements hors norme : 9,3 % en 2020, en pleine pandémie, et environ 9% en 2021. Voilà pourquoi sur la seule année 2021, le crowdfunding immobilier a connu une augmentation de 87% de ses collectes avec 60 millions d’euros levés !
Les risques du crowdfunding
Cependant, ce type de placement présente des risques. Les opérateurs qui y ont recours ne sont pas, majoritairement, les structures les plus solides. Les marchands de biens par exemple, sont de plus en plus présents sur les plateformes. Contrairement aux promoteurs, certains d’entre eux ne disposent pas de prêts bancaires complémentaires. Ils financent donc à 100 % leur opération auprès de la foule. C’est un aspect spéculatif à ne pas négliger puisqu’ils espèrent revendre plus cher avec ou sans travaux. Or ce type de projet est plus exposé que les opérations de grosse envergure. Il est également exposé aux aléas du marché de la construction : problèmes administratifs et/ou juridiques, défaillance d’un sous-traitant, intempéries ou encore la hausse du coût des matériaux ! Enfin, tous ces facteurs peuvent venir contrarier les taux de rentabilité espérés. Dans certains cas, les investisseurs peuvent même être amenés à perdre la totalité de leurs titres.
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