Voici comment évolue l’immobilier de bureau depuis la crise.
Pour commencer, Ludovic Delaisse, directeur général de Cushman & Wakefield France, est l’invité de BFM Business ce vendredi. Il a souligné que si les transactions diminuent au premier trimestre de 2021, ce sont surtout les surfaces louées qui sont moins grandes.
L’immobilier de bureau pâtit de la crise actuelle. Le marché a baissé de 30% sur le 1er trimestre 2021. Ce sont « 327.000 m² commercialisés contre 460.000 l’an dernier. L’an dernier au 1er trimestre, on n’était pas encore dans la période de crise et de pandémie », note ce vendredi Ludovic Delaisse, directeur général de Cushman & Wakefield France sur BFM Business. Mais il tempère ces mauvais chiffres. Il y a eu « 588 transactions. C’est un recul d’uniquement 16% ».
Cela signifie que les surfaces louées sont moins grandes. « Les tranches de petites surfaces de 0 à 1000 m² sont particulièrement dynamiques. L’entreprenariat marche bien. C’est un cocorico français », note Ludovic Delaisse.
Enfin, le directeur général de Cushman & Wakefield France précise : « On assiste à un recul de la demande dans certains secteurs géographiques type première couronne. A l’inverse on a un maintien assez solide de Paris intra-muros. C’est uniquement 21% de recul de la demande placée ».