Acheter seul et se constituer un patrimoine n’est pas toujours simple. En effet, en raison des règles pour accéder à la propriété (taux d’endettement limité, niveau d’apport, revenus) et des prix élevés, il est de plus en plus difficile d’emprunter seul.
Les prix immobiliers ont augmenté partout en France. De plus, les conditions d’accès au crédit ont été renforcées par le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF). Désormais, les prêts de plus de 25 ans et les taux d’endettement de plus de 35% assurance incluse sont interdits. Conséquence, la proportion d’acquéreurs en solo est en baisse.
Plus difficile d’emprunter seul
Tout d’abord acheter seul est de plus en plus compliqué. Pour preuve, la part de profils empruntant seuls observée par Empruntis est en net recul.
« En 2021, 4 primo-accédants sur 10 ont acheté seuls. Une part en forte baisse depuis la crise sanitaire (-7 points depuis 2019) », constate l’Observatoire.
En 2021, Empruntis a observé que les acquéreurs solos achetaient majoritairement dans l’ancien (78%), contre 18% pour le neuf et 4% pour la construction.
L’apport personnel est un élément clé pour obtenir un crédit. En 2021, seulement 5% des dossiers étaient sans apport chez les primo-accédants. Et pour ceux qui ont pu obtenir un prêt sans apport, il s’agissait des emprunteurs avec de hauts revenus (en moyenne 13% plus élevés que ceux qui ont un apport)… Le revenu moyen mensuel des emprunteurs solos s’élève d’ailleurs à 3.873 euros et l’apport moyen à 63.657 euros.
En moyenne les emprunteurs primo-accédants ont acheté un bien d’une valeur de 226.978 euros (contre 279.158 euros pour un couple, soit 19% de moins) pour un prêt moyen de 185.223 euros sur 21 ans, soit un peu plus que la moyenne des crédits immobilier qui s’établit à 20 ans et 1 mois selon l’Observatoire Crédit Logement/CSA, avec un allongement de 15 mois depuis un an. Des durées plus longues en période de taux bas, pour compenser la hausse des prix.
Mais, des solutions existent. En effet, les primo-accédants peuvent demander des aides dédiées à un premier achat comme le prêt à taux zéro (PTZ) notamment. Ainsi, 15% des dossiers en ont profité pour un montant moyen à taux zéro de 50.000 euros environ.
Valeur refuge
Enfin, selon un sondage OpinionWay l’immobilier est considéré comme une valeur refuge par les acquéreurs. 28% des acquéreurs seuls voient l’immobilier comme un placement et 46 % des primo-accédants pensent que c’est le bon moment pour acheter.
Suivez-nous sur les réseaux sociaux : https://www.facebook.com/CabinetCIECP/
Vous pouvez prendre contact avec notre expert immobilier à contact@CIECP.com