En 2021, malgré la crise sanitaire, le marché immobilier s’est montré particulièrement résistant. Cependant, quelques incertitudes pèsent sur le marché immobilier 2022 en ce début d’année…
La remontée des taux de crédit
En 2021, les taux d’emprunt étaient historiquement bas (en moyenne 1,2 % sur 20 ans au second semestre 2021). En revanche, plusieurs indicateurs montrent en ce début d’année, que les taux tendent à la hausse, entre 0,20 et 0,30 %.
Par ailleurs, les emprunteurs continuent à bénéficier de bonnes conditions d’emprunt. En effet, les taux immobiliers demeurent inférieurs à l’inflation.
La poursuite de la tendance haussière des prix sur le marché immobilier 2022
Selon la FNAIM, en France, les prix ont fortement augmenté (+ 7,2 %) en 2021. Cela s’explique par le niveau très bas des taux d’intérêt et une épargne plus importante qu’avant la crise sanitaire. Les prix ont connu une hausse de 6,7 % en moyenne dans les 10 plus grandes villes (hors Paris), de 8,4 % dans les villes moyennes et de 12,2 % dans les stations balnéaires.
Ils devraient encore augmenter en 2022. Les projections prévoient une augmentation de 5 % sur un an pour les appartements anciens et de 10,1 % pour les maisons anciennes. Cela concernerait les villes et agglomérations de taille moyenne.
Mais avec des prix en hausse et des taux de crédit qui augmentent, réaliser un projet immobilier pourrait être compliqué pour de nombreux ménages.
L’obligation de rénover les biens énergivores pour louer
Depuis le 1er juillet 2021, un nouveau diagnostic de performances énergétique (DPE) a été instauré. De ce fait, de nouvelles mesures ont été mises en place à la faveur de la loi Climat et résilience.
Ainsi, à partir du 1er janvier 2023, il sera interdit de louer des logements indécents énergétiquement (dont la consommation d’énergie est supérieure à 450 kWh/m²/an). Puis à partir du 1er janvier 2025 de louer des logements classés G.
À partir du 1er janvier 2028, ce sera au tour des logements F et à partir du 1er janvier 2034 des biens classés E.
De plus, le taux d’endettement est désormais limité à 35%. Les bailleurs ne seront pas toujours en capacité d’emprunter pour réaliser des travaux de rénovation énergétique dans le logement. Ils seront alors contraints de revendre leur bien à perte.
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